Le nombre d'or
Afin de bénéficier pleinement des explications qui suivent, il est conseillé de prendre préalablement connaissance de l’exposé «La géométrie du nombre 5 » (rubrique « Géométrie spirituelle » de ce blog).
Avec le texte qui va suivre, nous prendrons tout d’abord connaissance de trois magnifiques exemples de la manifestation du nombre d’or dans l’architecture sacrée. Puis, dans une deuxième partie, nous tenterons de comprendre le symbolisme et la nature spirituelle de ce nombre si particulier.
Le nombre d’or et le théâtre d’Epidaure
Des exemples prestigieux attestent de l’utilisation du nombre d’or en architecture. Le théâtre d’Epidaure en est un bel exemple.
Ce théâtre grec antique a été construit à la fin du IVe avant notre ère et fait partie du Sanctuaire d’Asclépios. Ce théâtre accueillait les Asclépiéia (courses de chevaux, concours de poésies …) célébrées en l’honneur d’Asclépios.
Asclépios est le Grand Maître de la médecine. C’est une entité issue d’un plan de la création situé immédiatement au-dessus des plans de la matière. Son sanctuaire terrestre en Grèce était très renommé. Avec son aide, de prestigieux médecins (dont le célèbre Hippocrate) ont pratiqué toutes sortes de guérisons.
Dans les cas extrêmes, l’intervention du Maître lui-même était sollicitée. Ce fut notamment le cas en Egypte lorsque Pyramon, le constructeur de la Grande Pyramide, fut victime d’un dramatique empoissonnement. Asclépios fut invoqué par les Sages de la Chaldée qui veillaient sur le constructeur … et il descendit :
« Un éclair fulgurant, suivi d’un assourdissant coup de tonnerre, annoncèrent son arrivée. La lumière fut si intense que tous en furent éblouis pendant un long moment. Lorsqu’ils purent de nouveau ouvrir les yeux, ils aperçurent un court instant une silhouette aussi grande qu’un géant. Elle était entourée d’une lumière bleue claire et tenait un sceptre, dont l’extrémité, une sphère rouge, devint incandescente quand elle toucha la tête courbée de Pyramon. » (extrait du livre « La Grande Pyramide révèle son secret » de Roselis von Sass)
Et le constructeur fut guéri. Le « sceptre » dont il est question est le célèbre « bâton d’Asclépios » qui inspira beaucoup plus tard le graphisme nommé caducée qui est un symbole médical.
Observons à présent la photographie du théâtre d’Epidaure. C’est une structure comportant 55 gradins répartis en deux groupes séparés par une allée. Le groupe du bas compte 34 gradins et celui du haut 21 gradins. Beaucoup se sont interrogés sur la raison de cette répartition. Un argument d’ordre esthétique a été invoqué par certains : l’architecte aurait scindé les gradins en deux groupes pour rompre la monotonie visuelle de l’ensemble. D’autres on fait remarquer que, puisque les gradins du bas comportent moins de places que les gradins du haut, il fallait en mettre davantage de gradins en bas.
Certes, mais il existe encore un fait peu connu et assez étonnant. Pour le découvrir, je vous propose de récapituler les différents nombres de gradins :
-le nombre total de gradins : 55
-le nombre moyen de gradins : 34
-le petit nombre de gradins : 21
Comme nous l’avons vu dans l’exposé « La géométrie du nombre 5, il est très facile de comparer deux quantités. Il suffit de former leur quotient et de calculer celui-ci sous forme décimale. Au moyen de ce modeste procédé de calcul, comparons tout d’abord le nombre total de gradins et le nombre moyen de gradins :
Au degré inférieur, comparons à présent le nombre moyen de gradins et le petit nombre de gradins :
Voila qui doit nous interpeller ! En effet, 1,617 et 1,619 sont des valeurs approchées très précises (au millième près) du nombre d’or puisque :
La présence du nombre d’or dans la forme géométrique de ce magnifique théâtre antique est donc avérée.
Cher lecteur, les nombres ont parlé. Et leurs cousins, les mots ? Eh bien, ils s’y mettent aussi car « Epidaure » comme disait le poète c’est un peu un « épi d’or » …
La Grande Pyramide et le nombre d’or
La Grande Pyramide, dont la construction est attribuée à tort au pharaon Khéops, est un monument extrêmement ancien. Selon différents auteurs, son âge serait compris entre 5000 et 7500 ans. Des 7 merveilles du monde connues dans l’antiquité, c’est la seule qui soit parvenue jusqu’à nous.
Elle est située sur le plateau de Gizeh, à côté du Caire. Elle est gardée par un Sphinx. Nous reviendrons par la suite sur le message qui nous est transmis par cette énigmatique sculpture.
A l’origine, la Grande Pyramide était entièrement recouverte de dalles calcaires d’une blancheur immaculée. Sous le soleil généreux de l’Egypte, la Pyramide brillait alors de milles feux. C’était alors une Pyramide de Lumière.
Si l’aspect extérieur de cette Pyramide est bien connu, l’intérieur l’est beaucoup moins. Nous trouvons en effet à l’intérieur de cette colossale construction un système complexe de couloirs et de chambres qui n’est pas, comme on pourrait le croire, situé dans le plan vertical central Nord-Sud mais dans un plan vertical déporté vers l’Est d’environ 7 m. Cette particularité est à l’origine de l’échec initial du Calife Al Mamoun qui en l’an 820, afin de pénétrer à l’intérieur de la Pyramide, fit creuser un tunnel dont l’entrée se situe sur la face Nord dans le plan vertical central Nord-Sud.
Après cette rapide présentation de ce prestigieux monument, je vous propose d’examiner ses mesures. Le côté du carré de base de la Pyramide est très facile à mesurer. Vous pouvez vous-même, en longeant le monument, obtenir cette mesure, à condition de tenir compte de l’épaisseur du revêtement d’origine. Comme c’est un voyage assez long, je vous communique le résultat : 230,4 m.
Toutes les autres mesures de la Pyramide se calculent alors facilement, notamment sa hauteur (146,6 m), la diagonale du carré de base (325,8 m) et la hauteur d’une face triangulaire (186,4 m).
Mais quel rapport avec le nombre d’or ? L’historien grec Hérodote raconte que, d’après les prêtres égyptiens, les dimensions de la Pyramide ont été choisies de telle sorte que « l’aire d’une face triangulaire de la Pyramide est égale à l’aire d’un carré ayant pour côté sa hauteur ». Hérodote n’est pas mathématicien mais il se contente de transmettre cette curieuse affirmation à la postérité.
Les progrès effectués en mathématiques nous permettent aujourd’hui de traduire cet énoncé verbal « l’aire d’une face triangulaire de la Pyramide est égale à l’aire d’un carré ayant pour côté sa hauteur » dans le langage des nombres. Nous obtenons alors une équation qui permet de démontrer la formule suivante :
En divisant la hauteur d’une face triangulaire de la Pyramide par la demi-médiane du carré de base, nous obtenons exactement le nombre d’or !
Peut-être ce résultat vous laisse-t-il sceptique ? En effet, je ne vous ai pas donné le détail des calculs car cet exposé n’est nullement un cours de mathématiques. Mais je vous propose cependant, pour le plaisir de la découverte, de tester vous-même cette égalité.
Pour ce faire, il vous suffit :
-de noter les valeurs numériques de SM et de OM sur une feuille de papier
-de diviser SM par OM au moyen d’une calculatrice
-de comparer votre résultat avec la valeur numérique du nombre d’or.
Surprenant n’est-ce pas ?
Et si vous voulez aller un peu plus loin, vous pouvez vérifier que :
En divisant la hauteur de la Pyramide par le côté du carré de base, nous obtenons la moitié de la racine carrée du nombre d’or !
Il est donc certain que la forme géométrique de la Grande Pyramide est intimement liée au nombre d’or. Pourquoi ? Nul ne le sait avec certitude. Nous examinerons toutefois quelques pistes dans un exposé ultérieur intitulé « La Grande Pyramide ».
Le nombre d’or et les Grandes Cathédrales
Pour mesurer une distance ou une longueur, il faut choisir une longueur particulière qui sert d’unité. Au cours des siècles, de nombreuses unités de longueur ont été utilisées.
Dans l’Egypte antique, on utilisait la coudée royale (environ 52,4 cm) pour édifier les temples et les tombeaux.
En Grèce antique, les unités étaient souvent définies à partir des mesures du corps humain. On utilisait notamment :
-le doigt : 2 cm environ
-le pied : 32 cm (16 doigts)
-la coudée : 0,48 m (24 doigts)
-le pas : 0,74 m
Les mesures utilisées changeaient d’une époque à une autre et d’un lieu à l’autre. De plus, certaines unités étaient particulièrement « folkloriques ». Ainsi, au XIIème siècle en Grande Bretagne, le Yard fut défini comme la distance entre le bout du nez du roi Henri Ier d’Angleterre et son pouce (0,91 m environ). De même, en France au XVIème siècle, François 1ier institue le pied du roi (environ 0,32 m) comme unité de mesure, cette unité dérivant elle-même d’une unité plus ancienne, le pied de Charlemagne.
Au moyen âge, en Europe, les Maîtres d’Œuvre des Grandes Cathédrales mettent fin à cette « cacophonie » et définissent avec précision des unités en rapport avec les mesures de la main, du pied et du bras : la paume, la palme, l’empan, le pied, la coudée.
Pour garantir la précision, une unité de base, la ligne, est instituée (environ 0,22 cm). A l’origine, cette petite unité correspondait semble-il au diamètre d’un grain d’orge. Les autres unités en dérivent ainsi :
-la paume mesure 34 lignes
-la palme mesure 55 lignes
-l’empan mesure 89 lignes
-le pied mesure 144 lignes
-la coudée mesure 233 lignes
En guise de synthèse, les Maîtres d’Œuvre utilisent aussi une canne (on dit aussi une pige) qui est constituée de cinq segments articulés comportant les unités de base :
Voyons à présent comment il est possible de passer d’une unité à la suivante en utilisant le nombre d’or (environ 1,618) :
1 paume × 1,618 = 34 lignes × 1,618 = 55 lignes = 1 palme
1 palme × 1,618 = 55 lignes × 1,618 = 89 lignes = 1 empan
1 empan × 1,618 = 89 lignes × 1,618 = 144 lignes = 1 pied
1 pied × 1,618 = 144 lignes × 1,618 = 233 lignes = 1 coudée
Autrement dit, chaque unité de la canne du Maître d’œuvre est obtenue en multipliant la précédente par le nombre d’or !
Les lois des nombres et le nombre d’or
Le véritable symbolisme des nombres a été révélé par M. Lucien Siffrid en 1930. Cet auteur a notamment établi que chaque lettre, chaque mot et même chaque phrase est relié à un nombre vibrant. Toutefois, le calcul de ce nombre ne peut se faire qu’en utilisant la langue allemande.
Afin de vérifier la pertinence de cette analyse, je vous propose d’examiner l’expression « nombre d’or » en rapport avec les lois des nombres.
En allemand, « l’or » s’écrit « das Gold ». Et voici le calcul :
das Gold = 611 = 8
Ce résultat laisse apparaître deux 1, un 6 et un 8 … de sorte que nous retrouvons exactement les quatre premiers chiffres du nombre d’or 1,618 …
Mais ce n’est pas tout. En allemand, l’expression « nombre d’or » peut se traduire par « Goldzahl » (die Zahl = le nombre). Nous pouvons donc effectuer un nouveau calcul :
Goldzahl = 957
Et nous voila bien déçus car aucun des chiffres obtenus n’est apparenté au nombre d’or 1,618 … Mais si à présent nous écrivons verbalement 957 en allemand, nous obtenons alors Neunhundertsiebenundfünzig. Et voici le nouveau calcul :
Neunhundertsiebenundfünzig = 161 = 8
Nous obtenons donc exactement et dans l’ordre les quatre premiers chiffres du nombre d’or !
Ainsi, l’intuition des mathématiciens leur a permis de choisir la parole juste pour désigner ce nombre si intimement lié à l’activité de Dieu.
Voila qui doit nous inciter au respect de la langue. Est-ce le cas actuellement ? Le langage vulgaire et grossier obtient un succès retentissant dans tous les pays de la Terre. Le sens des mots se perd, dilué dans des discours grandiloquents. Les diminutifs et les abréviations sont légions. La ponctuation est négligée, le rythme de l’élocution est effréné, les accentuations et les silences sont ignorés. Les mots prononcés et entendus ne sont plus ressentis. De plus, les attaques contre la langue se multiplient au moyen de soi-disant « réformes » de la grammaire et de l’orthographe qui engendrent une déstructuration de la langue, une perte de sens et une nébulosité de la pensée.
La parole humaine est pourtant un don qui a été conféré à l’esprit humain pour son évolution. Nous devons donc en prendre le plus grand soin ! Les nombres de 1 à 9 font partie des lois divines qui structurent la création tandis que les lettres qui composent notre alphabet sont les incarnations de ces nombres sur un degré précis de vibration. La parole humaine devrait donc être sur le plan terrestre un reflet de la Parole de Dieu.
Le symbolisme du nombre d’or
Pour découvrir le symbolisme du nombre d’or, il nous faut nous familiariser avec la notion de fraction à étages que nous pouvons également nommer fraction à degrés.
Voici par exemple une fraction à trois étages :
A présent, je vous propose de former et de calculer des fractions à étages de ce type en utilisant uniquement le nombre 1.
Et pourquoi le nombre 1 ? Tout simplement parce que le nombre 1 n’est pas un nombre comme les autres. Le nombre 1 est le nombre de la Force sacrée de Dieu ! C’est le premier des nombres, celui qui engendre et structure tous les autres.
Voici les deux premières fractions à étages formées avec les nombre 1 :
Voici les deux suivantes :
… et ainsi de suite !
La fraction à neuf étages mérite déjà toute notre attention :
Voici maintenant les fractions à dix et onze étages :
Le lecteur attentif aura bien sûr remarqué que nous nous approchons progressivement et précisément du nombre d’or ϕ = 1,6180339887 …
Pour atteindre la valeur exacte du nombre d’or, il nous faut continuer notre fraction à étages de façon illimitée (les mathématiciens disent une fraction continue, c'est-à-dire une fraction qui continue). Et voici le résultat remarquable auquel nous sommes parvenus :
Cette structure a beaucoup de choses à nous dire :
-tout commence et tout se développe par le 1, la Force sacrée de Dieu
-la création est constituée de degrés c'est-à-dire de « plans d’existence » successifs et parallèles
-de haut en bas, de degré en degré, la Force (le 1) flue dans l’immense création
-la Force pénètre même dans les profondeurs les plus insondables et les plus petites parties de la création (pointillés en bas de la figure).
Tel est le lumineux et céleste message que nous délivre le nombre d’or !
Epilogue
Je ne suis pas écrivain. J’ai rédigé cet exposé pour attirer votre attention sur une Œuvre de Très Haute Spiritualité intitulée « DANS LA LUMIERE DE LA VERITE ». Sans les connaissances contenues dans cet ouvrage, il ne m’aurait pas été possible d’élaborer cet exposé. Vous qui êtes un chercheur, je vous renvoie à ces écrits qui éclaireront votre âme avec Sagesse et Bonté.
Un livret de présentation de cette Œuvre est téléchargeable en cliquant sur le lien suivant :
http://ahp.li/e9163a26260004a5745a.pdf
Abonnement
Si vous désirez être tenu au courant des publications ultérieures, il vous suffit d’introduire votre adresse mail dans la rubrique « S’abonner » (à droite, en dessous de la rubrique « Catégories »).