La musique et les nombres

Publié le par Pythagore1618

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« Le nombre est l’essence de toute chose. »

Pythagore

« La musique est un exercice d’arithmétique secrète,

et celui qui s’y livre ignore qu’il manie des nombres. »

Leibniz

Des cordes pour faire de la musique

Chacun connaît le fameux théorème de Pythagore qui permet de calculer la mesure d’un côté d’un triangle rectangle connaissant les mesures des deux autres côtés. Remarquons toutefois que le sens profond de ce théorème, sa signification et son symbolisme sont ignorés de tous. Nous y reviendrons dans un exposé ultérieur.

Mais ce qui beaucoup moins connu, c’est que Pythagore est le père de la musique. Une expérience très simple lui tint lieu de point de départ. Il prit une corde solidement fixée à ses deux extrémités et bien tendue. Il entreprit alors de la faire vibrer en la percutant. Et cette corde vibrante produisit un son !

vibrations et son

vibrations et son

Pythagore pressenti qu’en modifiant la longueur de la corde, il en résulterait une modification du son. Il fabriqua donc une corde 2 fois moins longue que la corde initiale et la fit vibrer. Il lui sembla que le son émis par cette nouvelle corde était de même nature mais 2 fois plus aigu. Très belle intuition ! Pythagore venait de découvrir l’intervalle d’octave dont la valeur est 2.

Cependant, avant de continuer, il nous faut examiner ensemble quelques bases numériques de la théorie musicale : la hauteur et la fréquence d’une note ; l’intervalle entre deux notes.

Hauteur et fréquence d’une note

Lorsque nous écoutons une note de musique, elle nous paraît plus ou moins aigue. Nous percevons ainsi la hauteur de cette note. Le nombre qui caractérise la hauteur d’une note est aujourd’hui sa fréquence qui est le nombre de vibrations effectuée en une seconde par l’objet vibrant (corde, tuyau d’orgue, tube d’un instrument à vent, membrane d’un tambour). Plus une note est aigue, plus sa fréquence est grande et inversement.

A titre d’exemple, le diapason est un instrument qui, lorsqu’il est percuté, se met à vibrer en produisant une note qui sert de repère aux musiciens. Depuis la Conférence internationale de Londres en 1953, le diapason est configuré pour donner le la3 dont la fréquence est fixée à 440 vibrations par seconde.

principe du diapason

principe du diapason

Intervalle entre deux notes

Intuitivement, l’intervalle entre deux notes est la différence de hauteur entre ces deux notes. Numériquement, c’est le nombre par lequel il faut multiplier la fréquence de la première note pour obtenir la fréquence de la seconde note.

Un exemple et un schéma nous aiderons à comprendre. Prenons le « do » et le « ré ». Dans la gamme de Pythagore, la hauteur du « do » est obtenue en multipliant celle du « ré » par la fraction 9/8 :

La musique et les nombres

La fraction 9/8  qui nous « fait passer » de la fréquence du « do » à celle du « ré » est l’intervalle entre ces deux notes.

 Qu’est-ce que cela signifie ? Imaginons deux cordes vibrantes, la première jouant un « do » et la seconde un « ré ». Pour effectuer 8 vibrations, la première corde a besoin d’une certaine durée (quelques centièmes de seconde).  Pour la même durée, la seconde corde effectue alors 9 vibrations, c'est-à-dire une vibration de plus. La fréquence est donc plus élevée.

La musique et les nombres
La musique et les nombres

Ainsi comprenons-nous le sens profond de l’intervalle 9/8 : le passage du 8 au 9. Ce passage peut encore s’illustrer au moyen d’une égalité toute simple :

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Et  si nous revenions à la découverte de Pythagore ?

Pour bien comprendre la portée de cette découverte, il nous faut relire attentivement la première partie de cet exposé, notamment ceci : « Il (Pythagore) lui sembla que le son émis par cette nouvelle corde était de même nature mais 2 fois plus aigu. »

Admettons que la première corde joue un « la ». Pythagore nous explique que la note émise par la deuxième corde est de même nature. Il s’agit donc toujours d’un « la » mais deux fois plus aigu que le précédent. C’est un peu comme une couleur. Entre un rouge terne et un rouge éclatant, il n’y a qu’une différence d’éclat. Dans les deux cas, il s’agit de la couleur rouge. C’est la même chose pour nos deux « la ».

Puisque le deuxième « la » est 2 fois plus aigu, sa hauteur (sa fréquence en langage actuel) est 2 fois plus grande. Autrement dit, l’intervalle entre les deux « la » vaut 2 (intervalle d’octave).

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Bien entendu, pour « reculer » c'est-à-dire pour revenir au premier « la » en partant du deuxième, il suffit d’utiliser l’opération inverse :

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Enfin, rien ne nous empêche de continuer. En multipliant la fréquence du deuxième « la » par 2 nous obtenons un troisième « la » deux fois plus aigu que le deuxième et ainsi de suite. Il existe donc une suite de « la » tous séparés par un intervalle d’octave. C’est pourquoi les musiciens ont été conduits à les numéroter : la1 ; la2 ; la 3 ; la4 ; la5 ; la6

la suite des la

la suite des la

De nos jours, la fréquence du la3 ayant été fixée à 440 vibrations par seconde, nous pouvons calculer les fréquences de tous les « la » :

fréquences des la

fréquences des la

Mais l’oreille humaine ne perçoit pas les notes dont la fréquence est supérieure à 20000 vibrations par seconde (20000 Hz). Le dernier « la » perceptible est donc le la8. Les suivants existent bel et bien mais il nous est impossible de les entendre (domaine des ultrasons). Bien des choses échappent à nos sens limités dans le Grand Univers !

Un autre aspect de la découverte de Pythagore

Revenons à présent à la découverte de Pythagore car elle comporte une seconde partie que nous n’avons pas prise en considération :

Il existe un lien entre la longueur d’une corde vibrante

et la hauteur (la fréquence) de la note qu’elle émet.

En effet, pour obtenir une note 2 fois plus aigue que celle donnée par la première corde, Pythagore a utilisé une deuxième corde 2 fois moins longue.

Donc en multipliant la longueur d’une corde vibrante par 1/2, la fréquence de la note émise est multipliée par 2. Voilà qui fera dresser l’oreille (et même les deux) à tout mathématicien de bon aloi car 2 et  1/2 sont des nombres inverses (en les multipliant, nous obtenons le nombre 1) :  

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La découverte de Pythagore nous donne donc les moyens de créer de nouvelles notes en fabriquant des cordes vibrantes de différentes longueurs.

Reprenant un exemple que nous avons déjà étudié, voyons comment nous pouvons fabriquer deux cordes vibrantes émettant les notes « do » et « ré ».

Pour ce faire, prenons une corde de dimension moyenne. En vibrant, elle émet une note que nous pouvons décider de nommer « do ».

Fabriquons à présent une corde dont la longueur vaut 8/9 de la longueur de la corde initiale. La hauteur (la fréquence) sera alors multipliée par la fraction inverse de 8/9 c'est-à-dire 9/8.

longueur et fréquence

longueur et fréquence

Par une sorte de « loi de la compensation » il fallait que le raccourcissement de la corde s’accompagne d’une contrepartie : l’augmentation de la fréquence.

Cette compensation s’effectue dans une conformité parfaite avec la Loi du 1 (la Force divine) puisque :

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Les deux schémas suivants nous permettent de comprendre comment la note « ré » est obtenue à partir de la note « do » :

passage de la fréquence du do à celle du ré

passage de la fréquence du do à celle du ré

Pour les amateurs de concret voici comment il est possible de fabriquer une corde jouant un « ré » à partir d’une corde initiale jouant un « do » :

fabrication du "ré" à partir du "do"

fabrication du "ré" à partir du "do"

Le choix de Pythagore

Pour créer des mélodies, deux notes ne suffisent pas. Pour en créer d’autres, Pythagore fit le choix d’un intervalle tout particulier avec lequel il construisit une gamme de 7 notes. Cet intervalle est :

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Pourquoi ce choix ? Mise à part sa grande simplicité, cette fraction aurait-elle d’autres vertus ? Il semble bien que oui. Lisez la suite !

La fraction trois demis et l’Arche d’alliance

reproduction de l'Arche d'alliance-Eglise Saint Roch-Chapelle de l'Adoration-Paris 1er-Source : Wikipédia

reproduction de l'Arche d'alliance-Eglise Saint Roch-Chapelle de l'Adoration-Paris 1er-Source : Wikipédia

L’Arche d’Alliance fut construite à l’époque de Moïse. C’est un coffre en bois qui contenait notamment les Tables de la Loi, c'est-à-dire les deux tables en pierre sur lesquelles étaient gravés les Dix Commandements  reçus par Moïse sur le mont Sinaï.

 

L’Arche fut placée dans le Saint des Saints du Tabernacle, une tente construite selon les directives données par Moïse et destinée à abriter l’Arche. Le Saint des Saints était le lieu sacré du Tabernacle, protégé des regards profanes par un voile. Parfois, une « nuée » investissait le Saint de Saints. Cette nuée n’était pas supportée par les humains. Il s’agissait des puissantes irradiations en provenance de hauteurs de Lumière et envoyées par Dieu le Père en signe d’Alliance avec l’humanité.

 

Par la suite, l’Arche d’Alliance fut placée dans le Saint des Saints du Temple de Salomon. Après la destruction de ce Temple en -586 par l’Empereur babylonien Nabuchodonosor II, nous perdons sa trace. Nous savons avec certitude que l’Arche ne se trouvait pas dans le Temple d’Hérode, construit sur les ruines du Temple de Salomon à l’époque du Christ. Au moment de la mort du Christ, le voile qui protégeait le Saint des Saints de ce Temple s’est déchiré, signifiant ainsi la dissolution de l’ancienne Alliance entre Dieu et l’humanité.

 

Sans doute vous demandez-vous, cher lecteur, le but de cette digression. C’est que nous trouvons dans la Bible les mesures de l’Arche d’Alliance : « Ils feront une arche de bois d’acacia, sa longueur sera de deux coudées et demie, sa largeur d’une coudée et demie, et sa hauteur d’une coudée et demie. » (Exode 25 : 10)

 

La largeur et la hauteur de l’Arche mesurent une coudée et demie. Autrement dit :

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La fraction trois demis et le système solaire

Prenez Mercure, la première planète rencontrée en partant du Soleil. Comme toute planète du système solaire, elle possède une période de révolution (durée nécessaire à la planète pour faire un tour complet autour du Soleil) et une période de rotation (durée nécessaire à la planète pour faire un tour sur elle-même).

Ces périodes ont été mesurées avec précision par les astronomes :                                                           période de révolution de Mercure : 87,969 j                                                                                         période de rotation de Mercure : 58,646 j

Or, pour comparer deux quantités, il suffit de calculer leur quotient. Nous pouvons donc comparer la période de révolution et la période rotation de Mercure au moyen du calcul suivant :

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Autrement dit, Mercure effectue 3 rotations pour 2 révolutions.

Poursuivons, cher lecteur, notre périple planétaire. Après Mercure, nous trouvons Vénus puis la Terre. Et que diriez-vous de comparer la période de révolution de la Terre (365,256 j) et la période de rotation de Vénus 243,023 j) ?

La musique et les nombres

Dans le système solaire, il existe encore d’autres « résonances » comme disent les astronomes. Le lecteur intéressé par ce sujet peut consulter le remarquable ouvrage « L’OR DES ETOILES » de M. José FRENDELVEL.

La fraction trois demis et Kepler

Les termes de la fraction 3/2 (c'est-à-dire 3 et 2) apparaissent  également dans la troisième loi de Kepler. En effet, après avoir découvert que la trajectoire de chaque planète du système solaire est une ellipse (et non pas un cercle), Kepler découvrit aussi la formule qui relie le demi-grand axe de l’ellipse (figure ci-dessous) et la période de révolution.

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La troisième loi de Kepler peut s’énoncer ainsi : le quotient du cube du demi grand axe de la trajectoire d’une planète par le carré de sa période de révolution est le même pour toutes les planètes du système solaire.  Avec une formule, c’est plus simple à écrire :

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a : demi-grand axe de l’ellipse décrite par la planète autour du Soleil

: période de révolution de la planète autour du soleil

k : valeur numérique identique pour toutes les planètes du système solaire (après Kepler,  Newton énonça la formule qui permet de relier k à la masse M du Soleil et à la constante de la gravitation universelle G)

Les termes 3 et 2 figurent bel et bien dans cette formule mais sous forme d’exposants.

La fraction trois demis et la thermodynamique

La science moderne nous explique que la matière est constituée d’atomes qui s’assemblent pour former des molécules. Dans la nature, il existe 92 sortes d’atomes : hydrogène, hélium … carbone, azote, oxygène … uranium.

En thermodynamique (branche de la physique qui étudie la chaleur), la température d’un gaz mesure l’agitation des molécules constituant ce gaz. Plus l’agitation des molécules est grande, plus élevée est la température. Or, pour un gaz parfait monoatomique (par exemple l’hélium), l’énergie cinétique moyenne (l’énergie de mouvement) d’un atome de ce gaz se calcule au moyen de la formule suivante :

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(T est la température du gaz ;   k est une valeur numérique nommée constante de Boltzmann)

La fraction trois demis et le vent solaire

L’hélium est un gaz monoatomique. Ses propriétés physiques sont étonnantes. Pour le liquéfier, il faut une température très basse, proche du « zéro absolu » (-273,15°C). Dans certaines conditions, l’hélium liquide adopte un curieux comportement, escaladant les parois du récipient qui le contient pour s’en échapper. Ceci en dit long sur le profil énergétique de cet élément chimique !

De plus, l’hélium possède un isotope stable et non radioactif, l’hélium 3, qui serait le combustible idéal pour un réacteur à fusion nucléaire de très forte puissance. Hélas, il n’existe que quelques dizaines de tonnes d’hélium 3 sur Terre, tandis que la Lune en recélerait pour le moins 1000000 de tonnes. La Chine, qui est devenue une puissance spatiale de premier plan, envisage de construire une usine d’extraction à la surface de notre satellite, mais ce n’est encore qu’un projet.

L’origine de cet apport d’hélium 3 est le vent solaire qui est un flux de particules émis par la couronne solaire (haute atmosphère su Soleil). Ce flux est constitué d’électrons, de protons et de noyaux d’hélium (dont l’hélium 3) et inonde le système solaire. Peut-être apprendrons-nous un jour à utiliser cette formidable source d’énergie ?

Or, la structure atomique de l’hélium 3 est en rapport avec la fraction 3/2.  En effet, le symbole de l’hélium 3 est le suivant :

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Ce qui signifie que le noyau de cet atome comporte 2 protons (le proton est une particule d’électricité positive) et 1 neutron, ce qui fait un total de 3 particules pour le noyau complet.

Aperçu spirituel sur la fraction trois demis

Les quelques exemples précédents en témoignent : la fraction 3/2 est gravée dans le marbre des lois de la création. Ce n’est guère étonnant car fraction 3/2 représente le passage du 2 au 3 puisque :

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Ou bien si vous préférez  un schéma :

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Or  2 = Création  et  3 = Lumière  (exposés « Le 2 créateur » et « Le nombre sacré 3 » de ce blog).

De quelle Création peut-il bien s’agir ? Cela est précisé dans le premier texte de la Bible (la Genèse). En effet, il est écrit que la Création des mondes est une Œuvre divine Sainte et Sacrée issue de la Parole du Père :

« Dieu dit : Que la Lumière soit ! » (Genèse 1 : 3)

Telle est l’une des plus profondes significations du nombre 2 : la Parole créatrice prononcée par Dieu le Père est à l’origine de la Création (nous devrions dire des créations).

Mais quel rapport avec le nombre 3 ? Seules les explications données dans le Message du Graal « DANS LA LUMIERE DE LA VERITE » nous permettent d’appréhender quelque peu cet évènement prodigieux.

La sphère divine est le domaine de l’éternelle et inévitable irradiation de Dieu. C’est seulement au moyen d’une modeste image que nous pouvons nous la représenter. Imaginez une lampe éblouissante éclairant dans une vaste salle. L’incandescence qui règne en son centre produit une irradiation que nous percevons sous forme de rayons lumineux. Ces rayons lumineux se propagent en ligne droite et illuminent les murs de la salle, lesquels constituent simultanément les limites qu’ils ne peuvent dépasser.

Or, lorsque Dieu dit « Que la Lumière soit ! », Sa Parole se transforma immédiatement en acte. Des irradiations franchirent aussitôt la limite de la sphère divine, permettant ainsi à une fraction de Lumière (nombre 3) de se placer puis de s’ancrer à l’extérieur.

Nous connaissons la suite. Les irradiations de cette fraction de Lumière descendirent et, par le refroidissement progressif et la diminution de la pression qui s’en suivirent, libérèrent tout ce qui était nécessaire à la formation et au développement des créations, y compris la création matérielle dans laquelle nous séjournons actuellement.

La gamme de Pythagore

Or, Pythagore, ce grand initié, utilisa la fraction 3/2 pour construire la gamme  qui aujourd’hui encore porte son nom. Une remarquable intuition en vérité !

 Il prit la note « do » comme point de départ. En utilisant l’intervalle 3/2 (intervalle de quinte), il forma une nouvelle note que nous nommons « sol » dans notre langage  actuel. En utilisant à nouveau l’intervalle 3/2, il forma le « ré » … et ainsi de suite :

genèse de la gamme de Pythagore

genèse de la gamme de Pythagore

Sans doute, cher lecteur, allez-vous vous étonner  le « ré » soit placé après le « sol ». Et pourtant, c’est bien le cas. En effet, d’après le schéma précédent, pour aller du « do » au « ré », il faut passer par le « sol ». L’intervalle do/ré se calcule donc ainsi :

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Notre « ré » n’appartient donc  pas à la même octave (intervalle de mesure 2) que le « do » initial mais à l’octave suivante. Pour obtenir l’intervalle do/ré qui nous intéresse, il nous faut reculer d’une octave, c'est-à-dire diviser par 2 :

La musique et les nombres

Voulez-vous calculer l’intervalle ré/mi ? Commençons par calculer l’intervalle do/mi à partir du schéma (genèse de la gamme de Pythagore) :

La musique et les nombres

Comme 2 octaves = 2 × 2 = 4 notre « mi » est celui de la troisième octave. Pour obtenir l’intervalle do/mi (avec le mi de la première octave), il nous faut reculer de deux octaves en divisant par 4 :

La musique et les nombres

L’intervalle ré/mi s’obtient alors en divisant le grand intervalle do/mi par l’intervalle adjacent do/ré :

La musique et les nombres

Et ainsi de suite en utilisant le même procédé. Finalement, Pythagore obtint tous les autres intervalles (mi/fa, fa/sol, sol/la, la/si, si/do) et proposa la première véritable gamme de l’histoire de l’humanité :

gamme de Pythagore

gamme de Pythagore

De plus, il lui fallu ajouter les altérations, c'est-à-dire des notes intermédiaires qui sont : do#, ré#, fa#, sol#, la#. Nous n’entrerons pas ici dans ces détails.

Pour conclure, disons simplement que pour construire sa gamme, Pythagore a utilisé uniquement l’intervalle de quinte (3/2) et l’intervalle d’octave (2).

 Autres gammes

 Par la suite, d’autres gammes ont été proposées. C’est ainsi qu’au XVIe siècle, le compositeur italien Gioseffo Zarlino proposa une gamme quelque peu différente de celle de Pythagore :

gamme de Zarlino

gamme de Zarlino

Mais pour ces deux gammes (Pythagore et Zarlino), si nous prenons en compte les 12 notes (7 notes de base + 5 altérations), nous constatons que les intervalles entre les notes successives ne sont pas égaux : ces gammes ne sont pas tempérées.

De nos jours, une gamme chromatique tempérée est utilisée mais au prix d’une singulière complication. En effet, dans cette gamme, l’intervalle entre deux notes est le nombre dont la puissance d’exposant 12 donne 2 :

La musique et les nombres
gamme chromatique tempérée

gamme chromatique tempérée

La spirale est une figure géométrique de tout premier plan. Un exposé ultérieur lui sera entièrement consacré. Mais il y a déjà beaucoup à dire à propos de la spirale ci-dessus :

-du centre de la spirale partent 12 rayons

-chaque rayon porte une note déclinée dans les octaves successives

-la distance entre une note et le centre de la spirale correspond à la hauteur de la note

-en effectuant un tour complet sur la spirale en partant d’une note, nous obtenons la même note dans l’octave suivante.

Perspectives spirituelles sur les paroles et les sons

Il existe en fait deux sortes de fractions, ce qui n’est jamais clairement expliqué dans les manuels de mathématiques élémentaires : 

-les fractions annihilatrices

-les fractions créatrices.

Ainsi 4/5 est une fraction annihilatrice car, si nous partons par exemple d’un segment [AB] de 5 carreaux de longueur, nous en prenons les 4/5 en conservant seulement 4 parts sur 5. Nous provoquons donc la disparition (l’annihilation) d’un carreau sur les 5 carreaux initiaux.

fraction annihilatrice

fraction annihilatrice

Inversement, une fraction telle que 6/5 est une fraction créatrice. En effet, en prenant les 6/5 du même segment [AB] nous prenons en compte 6 carreaux sur un total de 5. Il nous faut donc  créer un carreau supplémentaire afin de compléter le segment initial.

La musique et les nombres

Ce phénomène de création/annihilation est quelque chose de très général dans la matière. C’est ainsi que certains corps cosmiques (étoiles, planètes, comètes …) sont en formation, tandis que d’autres s’acheminent vers leur décomposition en raison d’un excès de maturité. Les roches, les montagnes, les plantes et les arbres, les corps physiques des animaux et des humains doivent eux aussi parcourir un tel cycle dans la matière. Tout ceci est un bienfait car la perpétuelle alternance création/annihilation permet à la matière de se régénérer.

Or, c’est précisément ce qui se passe avec les sons. Dans la gamme de Pythagore, à partir de la note « do » est formée la note « sol ». La longueur de la corde initiale est multipliée par 2/3 (fraction annihilatrice) d’où il résulte que la fréquence est multipliée par la fraction inverse 3/2 (fraction créatrice). L’annihilation d’une partie de la corde permet donc la création de vibrations supplémentaires. D’où une augmentation de la fréquence permettant aux ondes sonores de s’élancer vers des plans plus subtils.

Et voici que nous comprenons que ce qui se passe dans la matière dense de forte densité (ici le raccourcissement de la corde) se répercute dans la matière de moyenne et de faible densité dans laquelle pénètrent et se propagent également les ondes sonores. Tel est le sens profond du proverbe « Les paroles s’envolent, les écrits restent. » car oui les paroles et les sons « s’envolent » c'est-à-dire pénètrent dans des niveaux plus éthérés de la matière.

Ce faisant, les sons mais surtout les paroles ne restent pas sans action, sans répercussions. En voici un exemple. L’être humain qui, sous l’emprise d’une intuition profondément ressentie, prononce les paroles « Seigneur Tout-Puissant, accorde-moi la Force de devenir ton Serviteur ! » sera exaucé et recevra sans restriction la Bénédiction du Très-Haut pour l’accomplissement de sa requête.

Inversement, les paroles de malédiction produisent quant à elles, de redoutables effets. De cela, il existe un célèbre et tragique exemple. Les personnes qui, il y a environ 2000 ans, englués dans la foule haineuse de ceux qui vociféraient pour obtenir la mort du Fils de Dieu Jésus devant le Tribunal du Gouverneur Pilate, se heurtèrent à la résistance du Romain. A bout d’arguments, ils proférèrent finalement cette parole insensée et lourde de conséquences : « Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants ! » (Mathieu 27 : 25). Et c’est précisément ce qui se produisit conformément à cette funeste demande. La tragique destinée du peuple juif débute à ce moment là. Mais tout ceci aurait pu être évité et le pardon accordé si un changement décisif d’orientation spirituelle était intervenu au sein de ce peuple car le Christ mourant sur la croix dans d’atroces souffrances n’a-t-il pas dit : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font. » (Luc 23 : 33)

 

Car nos actes, nos paroles, nos pensées et nos intuitions forment un tout dont les effets interférent et s’engrènent mutuellement grâce à la vivante activité des lois cosmiques, lesquelles  façonnent notre destinée en donnant forme à tout ce que nous avons désiré et voulu. C’est de cela dont il est question lorsqu’il nous est dit que « Nos œuvres nous suivent. » (Apocalypse 14 : 13)

 

Pour une meilleure compréhension, il nous faut considérer que la matière dense, bien que formant un tout, se subdivise en trois niveaux, trois genres fondamentaux (voir le Message du Graal « DANS LA LUMIERE DE LA VERITE »)   :

-la matière dense de forte densité

-la matière dense de moyenne densité

-la matière dense de faible densité.

les trois degrés de la matière dense

les trois degrés de la matière dense

La matière dense de forte densité est celle qui nous est directement perceptible, y compris avec certains instruments scientifiques (télescope, microscope optique ou électronique, spectrographe …). C’est la matière dont est constituée notre propre corps physique ainsi que tous les objets palpables et concrets qui nous entourent.

La matière dense de moyenne densité est un domaine que certains nomment « plan astral » et qui contient notamment les modèles qui servent à la formation de tout ce qui existe dans la matière dense de forte densité.  C’est notamment le cas de notre corps physique, lequel s’est construit et développé à partir d’un modèle façonné dans la matière dense de moyenne densité (le corps astral). Pendant notre séjour terrestre, cette enveloppe sert de « pont » entre le corps physique et l’âme.

C’est pourquoi il est fortement déconseillé de hurler sur quelqu’un, car ces vibrations déformées et malsaines pénètrent sur le plan de matière dense de moyenne densité et blessent le corps astral, détériorant ainsi cette enveloppe dont l’âme a absolument besoin lors de son incarnation terrestre.

Inversement, les sons harmonieux et les paroles réconfortantes exercent une action bienfaisante sur le corps astral et accélèrent sa guérison. Il est bien connu que certains monceaux de musique classique produisent une action équilibrante sur l’être humain. Depuis peu, un portail s’ouvre sur de nouvelles méthodes de soin utilisant des sons, par exemple l’écoute du chant des baleines et des dauphins. Mais attention aux errements de certains soi-disant thérapeutes qui administrent des fréquences artificielles et mal contrôlée qui peuvent s’avérer nocives.

Enfin, afin d’achever ce rapide « tour d’horizon », disons que la matière dense de faible densité est le domaine ou prennent forme nos pensées.  Les délicates vibrations du cerveau opèrent sur ce plan. De plus, les fils issus de nos intuitions les plus nobles sont conduits ver le Haut et reçoivent leur premier point d’ancrage à la limite de la matière de faible densité avant de pénétrer dans la matière subtile. Et au dessus du domaine de la matière, nous trouvons des mondes spirituels lumineux puis la sphère divine. Jésus ne disait-il pas : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. » (Jean 14 : 2). Nous y reviendrons !

 Epilogue

Je ne suis pas écrivain. J’ai rédigé cet exposé pour attirer votre attention sur une Œuvre de Très Haute Spiritualité intitulée « DANS LA LUMIERE DE LA VERITE ». Sans les connaissances contenues dans cet ouvrage, il ne m’aurait pas été possible d’élaborer cet exposé. Vous qui êtes un chercheur, je vous renvoie à ces écrits qui éclaireront votre âme avec Sagesse et Bonté.

Un livret de présentation de cette Œuvre est téléchargeable en cliquant sur le lien suivant :

http://ahp.li/e9163a26260004a5745a.pdf

 

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Publié dans Algèbre spirituelle

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J
j'ai apprecier le contenu
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P
Je suis heureux de vous avoir apporté quelque chose. <br /> Cordiales Salutations<br /> Jean-Claude Prestel
A
très bon l
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P
Bonjour, <br /> Je vous remercie vivement pour vos encouragements !<br /> Bien cordialement<br /> Jean-Claude PRESTEL