Symbolisme de la droite
Eloge de la simplicité
Notre époque, plus que toute autre, méprise la simplicité. La complexité et le jargon prétentieux prolifèrent et sont pris à tort pour une vraie connaissance. A titre d’exemple, en France, l’éducation nationale est depuis longtemps parasitée par un état d’esprit détestable qui consiste à exprimer de façon compliquée des notions pourtant claires, simples et intuitives.
Cette façon de penser s’imposa en fanfare dès la fin des années 60 à l’initiative de deux brillants mathématiciens (Jean Dieudonné et André Lichnerowicz). Il s’agit de la très fameuse réforme des « mathématiques modernes ». Une véritable révolution qui devait, selon ses concepteurs, s’appuyer sur la notion abstraite de structure quel que soit le niveau de classe.
Un échantillon ? Voici la définition d’une droite, telle qu’elle fut enseignée au collège en classe de quatrième après la mise en place de cette réforme :
Un ensemble D d’éléments appelés points est une droite réelle, s’il existe une famille de bijections de D sur l’ensemble des nombres réels, appelés graduations de D, vérifiant l’axiome suivant : pour deux graduations quelconques g et g’ de la même droite réelle D, il existe deux nombres réels a et b, tels que pour tout point M de D, g’(M) = a.g(M) + b
Le nombre g(M) est appelé abscisse dans la graduation g du point M.
Etes-vous satisfait de cette définition ? Vous a-elle permis de comprendre ce qu’est une droite ?
Cependant, j’aime beaucoup cette définition car elle illustre parfaitement la prolifération insensée de l’intellectualisme. Or, cela est grave car cette surchauffe cérébrale, qui sévit dans tous les domaines, nous coupe totalement de nous même.
Oui, car un brouillard tenace s’interpose désormais entre les claires intuitions de notre esprit et notre conscience. Il est grand temps de le dissiper ! En toute simplicité.
Voici 2000 ans, le Christ nous a pourtant mis en garde à ce sujet et nous a exhortés à « devenir comme les petits enfants » :
Mathieu 18.2 et 18.3 :
Jésus, ayant appelé un petit enfant, le plaça au milieu d’eux,
et dit : Je vous le dit en vérité, si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux.
Car le petit enfant vit l’instant présent avec fraîcheur et spontanéité et ne se préoccupe nullement des arguties intellectuelles qui accablent les adultes. Innocent et candide, il dit les choses sans fard, sans retenue, avec droiture et simplicité, telles qu’il les ressent en son fort intérieur. C’est en ce sens qu’il faut comprendre le proverbe :
La vérité sort de la bouche des enfants
L’innocence et la simplicité sont intimement reliées à la Lumière et à la Vérité !
C’est pourquoi l’éducation des petits enfants doit être conduite avec énormément de bienveillance et de délicatesse car cette précieuse faculté doit absolument être préservée et protégée. Il faut notamment proscrire toute intellectualisation précoce, forcément attentatoire à l’être profond de l’enfant. Un nouveau projet pédagogique reste à écrire pour les nouvelles générations. Nous en reparlerons.
Mais revenons à présent au thème principal de cet exposé.
A la recherche d’une droite
Vous avez certainement ressenti que la définition citée dans le précédent paragraphe ne nous même à rien. Je vous propose donc de reprendre tout depuis le début.
Dès l’école élémentaire, nous avons appris à tracer une droite en utilisant une règle et un crayon :
Mais ce modeste tracé soulève une première question. Une droite est illimitée dans les deux sens. C’est pourquoi l’univers matériel tout entier ne saurait la contenir :
Autre question : une droite a-t-elle une épaisseur ? Nous pouvons certes tailler soigneusement la mine de notre crayon et obtenir un tracé d’une grande finesse :
Et pourtant, quelle que soit la finesse du tracé, notre « droite » possèdera toujours une certaine épaisseur. Un simple zoom suffit à nous en convaincre : l’apparence fine ou épaisse d’un trait est seulement une question d’échelle !
Cependant, notre intuition nous suggère qu’une véritable droite ne doit pas posséder d’épaisseur. Mais ceci est impossible dans l’univers matériel ! Voila bien une piste sérieuse : l’image intuitive d’une droite, que nous portons naturellement en nous, se réfère à quelque chose qui se trouve en dehors de l’univers matériel.
Du reste, si nous cherchons dans l’univers matériel quelque chose de réellement droit, nous nous heurtons à de sérieuses difficultés.
Prenons un objet bien droit et parfaitement usiné, par exemple le tranchant d’une lame de rasoir. Mais observé au microscope, ce tranchant apparaît irrégulier et quelque peu chaotique. C’est seulement l’imperfection de notre vision qui nous laisse supposer que ce tranchant est « bien droit ». Et il en est de même de tout objet matériel. Rien n’est parfaitement droit !
Toutefois, et pendant très longtemps, les rayons lumineux ont été considérés comme rigoureusement droits :
Mais en 1915, Albert Einstein finalise une théorie qui devait mettre à mal cette croyance : la relativité générale. L’illustre physicien y décrit un espace-temps courbé par la présence de la matière et de l’énergie. Entre autres conséquences, cette théorie prévoit que la lumière elle-même est déviée lorsqu’elle passe au voisinage d’un astre massif (par exemple une étoile ou une planète) et que, par conséquent, il lui est impossible de se déplacer en ligne droite.
Et voilà, notre dernier espoir de trouver quelque chose de parfaitement droit dans l’immense univers matériel s’est envolé !
Symbolisme de la droite
Il nous faut donc à présent chercher ailleurs, suivre une autre piste.
Or, les mots, les expressions populaires et les proverbes contiennent de nombreuses et précieuses vérités. Ceci est particulièrement frappant pour le mot « droit ».
Nous apprécions une personne qui se comporte avec droiture car nous savons que nous pouvons lui faire confiance. Nous parlons alors de droiture d’esprit et nous estimons que cette personne suit le droit chemin. Une personne dont le langage est clair et net nous inspire également confiance car elle va droit au fait. Celui qui a agit correctement estime qu’il est dans son droit et en appelle à la Justice.
Et ainsi de suite.
Cette notion de « droiture » est tellement remarquable qu’elle entraîne dans son sillage une multitude de vertus :
loyauté, honnêteté, intégrité, équité, impartialité, probité, honorabilité, franchise, sincérité, simplicité, humilité, authenticité, fidélité, fermeté, pureté, moralité …
Nous contemplons ici des qualités qu’un homme peut acquérir dès qu’il se conforme à la Volonté de Dieu.
Car la Volonté divine est simple et droite, elle est la DROITURE SUPREME à laquelle le vouloir humain peut et doit se soumettre afin que règnent enfin le bonheur et l’harmonie dans toute la création. Tel est le véritable symbolisme de la droite !
C’est ainsi que nous trouvons dans notre géométrie un reflet de l'Eternité !
L’indispensable redressement
Mais la droiture originelle a été déformée, ce à quoi nous avons tous contribué. Les belles vertus qui devaient nous porter jusqu’au sublime, nous les avons délaissées, détournées, piétinées.
Nous comprenons à présent pourquoi le monde va mal. Car partout sur la Terre s’est infiltré ce qui est tordu : traîtrise, malhonnêteté, imposture, corruption, injustice, partialité, ruse, tromperie, tricherie, mensonge, hypocrisie, fourberie, dissimulation, simulation, calomnie, arrogance, suffisance, grandiloquence, mégalomanie, avarice, convoitise, confusion, mollesse, immoralité …
Vu des hauteurs éternelles, notre situation est à présent catastrophique. Tout ce qui n’est pas droit devra être redressé. Et ce n’est pas l’humanité qui procèdera à ce redressement car elle en est bien incapable. Dieu lui-même interviendra. Et ceci nous a été annoncé depuis fort longtemps !
Dès le Xe siècle avant notre ère, dans le Psaume 145.14 (Ancien Testament), il nous est précisé :
L'Eternel soutient tous ceux qui tombent, Et il redresse tous ceux qui sont courbés.
En Egypte, environ 3500 ans avant notre ère, la prophétie de la pierre tombale nous met en garde :
Ce qui est penché et ce qui est droit se joindra parfaitement,
seul ce qui est tortueux n’aura plus cours.
Et il y a 2000 ans, le Fils de Dieu Jésus prophétisa ce qui doit arriver à notre époque (Mathieu 24) :
29 Aussitôt après ces jours de détresse, le soleil s'obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées. 30 Alors le signe du Fils de l'homme(1) paraîtra dans le ciel, toutes les tribus(2) de la terre se lamenteront, et elles verront le Fils de l'homme venant sur les nuées du ciel avec puissance et une grande gloire. 31 Il enverra ses anges avec la trompette retentissante, et ils rassembleront ses élus des quatre vents, depuis une extrémité des cieux jusqu'à l’autre.
32 Instruisez-vous par une comparaison tirée du figuier. Dès que ses branches deviennent tendres, et que les feuilles poussent, vous connaissez que l'été est proche. 33 De même, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que le Fils de l'homme est proche, à la porte. 34 Je vous le dis en vérité, cette génération ne passera point, que tout cela n'arrive. 35 Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point.
36 Pour ce qui est du jour et de l'heure, personne ne le sait, ni les anges des cieux, ni le Fils, mais le Père seul. 37 Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à l'avènement du Fils de l'homme. 38 Car, dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche; 39 et ils ne se doutèrent de rien, jusqu'à ce que le déluge vînt et les emportât tous: il en sera de même à l'avènement du Fils de l'homme. 40 Alors, de deux hommes qui seront dans un champ, l'un sera pris et l'autre laissé; 41 de deux femmes qui moudront à la meule, l’une sera prise et l’autre laissée.
42 Veillez donc, puisque vous ne savez pas quel jour votre Seigneur viendra. 43 Sachez-le bien, si le maître de la maison savait à quelle veille de la nuit le voleur doit venir, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison. 44 C'est pourquoi, vous aussi, tenez-vous prêts (3), car le Fils de l'homme viendra à l'heure où vous n'y penserez pas.
(1) Le Fils de l’homme ne doit pas être confondu avec le Fils de Dieu Jésus ; Il est une partie de L’Esprit de Dieu (le Saint-Esprit)
(2) Les nations
(3) Spirituellement, en esprit
Le Ciel est ouvert
En notre époque où sévissent tant de lancinants problèmes (épidémies, troubles sociaux, crise économique et financière …) il est une certitude : le Très-Haut n’abandonnera jamais un être humain de bonne volonté !
Mais pour que l’aide nous parvienne, il nous faut faire le ménage en nous, dans les profondeurs de notre être intérieur. Il nous faut « laver nos robes » c'est-à-dire purifier les enveloppes subtiles qui entourent notre noyau spirituel (notre esprit) :
Apocalypse 22.14
Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d'avoir droit à l'arbre de vie, et d'entrer par les portes dans la ville (la Jérusalem céleste)!
Apocalypse 7.14
Je lui dis: Mon seigneur, tu le sais. Et il me dit: Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation; ils ont lavé leurs robes, et ils les ont blanchies dans le sang de l'agneau.
Qu’est-ce que cela veut dire ? Il s’agit d’éliminer en nous tout ce qui est négatif car notre négativité , tel un aimant, attire sur nous et sur les autres les répercussions les plus néfastes et fait barrage à la réception des forces immenses et bénéfiques en provenance des plus hauts plans spirituels, voir de Dieu lui-même.
Il nous est demandé de transformer notre façon d’être, notre façon de penser et de parler. Est-ce si difficile de mettre un peu de gentillesse et de compassion à la place du mécontentement, de l’agressivité et de l’égoïsme ? Est-ce si difficile de mettre un peu de bonté dans nos rapports avec nos frères humains ?
C’est ainsi que naîtra la seule véritable révolution capable de transformer le monde. Elle ne se fera pas dans les vociférations de haine et le fracas des armes. Il s’agit une révolution personnelle et intérieure qui doit être entreprise par chacun d’entre-nous. C’est le sésame de toute guérison tant physique que spirituelle, synonyme d’une complète et totale régénération.
Pour ce faire, bannissons la peur qui nous ôte toute confiance et nous coupe des aides lumineuses.
Allumons une bougie à côté de nous. Le chandelier symbolise notre assise terrestre ; le corps vertical de la bougie symbolise LA LIAISON VERTICALE avec les Hauteurs de Lumière ; la flamme de la bougie symbolise le flamboiement de la Lumière divine.
Prions alors le Très-Haut avec confiance et ferveur, si possible en image et en intuition. Implorons la grâce de recevoir la force de purifier notre âme afin de devenir meilleur.
La répétition mécanique d’une prière apprise est sans effet. Suscitons en nous une prière profondément ressentie, d’un genre nouveau. Un élan de notre âme vers le Haut, vers la Lumière, vers notre Père céleste qui nous a tout donné.
Le Ciel est ouvert mais il nous reste à nous ouvrir à Lui !
Epilogue
Je ne suis pas écrivain. J’ai rédigé cet exposé pour attirer votre attention sur une Œuvre de Très Haute Spiritualité intitulée « DANS LA LUMIERE DE LA VERITE ». Sans les connaissances contenues dans cet ouvrage, il ne m’aurait pas été possible d’élaborer cet exposé. Vous qui êtes un chercheur, je vous renvoie à ces écrits qui éclaireront votre âme avec Sagesse et Bonté.
Un livret de présentation de cette Œuvre est téléchargeable en cliquant sur le lien suivant :
http://ahp.li/e9163a26260004a5745a.pdf
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